Mot du president

Gestionnaire de formation, doté d’un troisième Cycle en commerce international et en finances, Monsieur Evariste Faustin KONSIMBO, qui est actuellement doctorant en sciences de gestion, a occupé plusieurs postes de responsabilités notamment dans :

    l’administration publique;
    l’administration internationale ;
    les multinationales ;
    le secteur privé burkinabè.

Très tôt sensibilisé aux problèmes d’injustices sociales, Monsieur KONSIMBO dès sa jeunesse, s’est engagé résolument dans le combat pour la dignité humaine, la justice sociale,  la lutte pour le développement et un partage équitable des richesses.

 C’est ainsi que dans les années 1983, il participa activement  avec des jeunes de son Collège en Belgique à une grande campagne de collecte de vêtements pour des personnes nécessiteuses au GUATEMALA organisé par Amnesty International.

Courant 1984, lors d’une semaine commémorative organisée par son Collège (Cardinal Mercier) sur la deuxième guerre mondiale, le déclic fondateur de son engagement allait naître et prendre racine une fois au contact des réalités de cette époque douloureuse (exposition de vêtements et objets ayant appartenu à des soldats morts sur le champ d’honneur, témoignage des acteurs et survivants de l’époque).   

A l’occasion de cette semaine commémorative, il prit conscience et surtout médita  la véracité de la citation : << le pire n’est pas la méchanceté des gens méchants mais, le silence des gens biens … >>

En août 1983, quant survint le coup d’Etat du Capitaine Thomas SANKARA et de ses compagnons, ses parents pour des raisons personnelles et après mûres réflexion, prenaient la décision de l’envoyer chez des amis au Cameroun, qui avaient manifesté leur disponibilité à accueillir toute la famille  au cas où celle –ci voudrait y venir s’installer.

Son père, fonctionnaire intègre dont la carrière fut empreinte de rigueur et d’honnêté , décida de rentrer au pays et ce  malgré les menaces et risques, estimant n’avoir rien à se reprocher et considérant l’amour de sa patrie contrairement à d’autres de ses collègues qui ont tout simplement préférés ne prendre aucun risque en optant pour l’exil.      

De son séjour au Cameroun, il apprit beaucoup de choses et de leçons de la vie. Malgré un séjour difficile, il obtint brillamment  en 1987 le fameux Probatoire (1ère partie du baccalauréat, sésame sans lequel l’accès à la classe de terminale est impossible).

En vacances au pays en août 1987 pour rendre visite à ses parents, il décida, au regard de l’état de santé fragile de son Père et surtout des  conditions de vie difficile, de rester au pays et de poursuivre ses études.

Président du Club des Gestionnaires de l’Institut Universitaire de Technologie de l’université de Ouagadougou, il fut  témoin oculaire de la descente musclée et barbare des sicaires du Conseil de l’Entente sur le Campus en mai 1989, et comprit définitivement ce jour là, la nature inhumaine, immorale et cruelle des dirigeants.

Dès lors,  il ne s’est plus jamais fait d’illusions sur la moralité et les intentions réelles  de la classe dirigeante pour qui, la fin devait et pouvait justifier les moyens.

 Choqué par l’assassinat cruel du journaliste Norbert ZONGO en décembre 1998 qu’il a eut le privilège et l’honneur de connaître, il voulut rompre le silence et s’engager pour une amélioration de la gouvernance dans son pays.

En juin 2000, avec un groupe d’amis ayant des affinités d’opinion, de principe et  de valeurs  ils  décidèrent  de la création du Cercle d’éveil pour rejoindre leurs compatriotes, qui, depuis l’avènement des régimes d’exceptions, n’ont eu de cesse de combattre les injustices.

C’est ainsi que le 18 juin 2000,  l’appel à été lancé à l’endroit des citoyennes et citoyenns soucieux de l’avenir du Burkina- FASO et refusant d’être des moutons de panurge que l’on conduit au sacrifice. 

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