la pauvreté n’est pas un phénomène unidimensionnel pouvant être résolu de façon sectorielle.C'est d’un problème multidimensionnel qui nécessite des solutions multisectorielles.

Les droits des femmes sont des droits, théoriques ou réels, dont la défense est un objectif afin de parvenir à une société plus égalitaire.

tout être humain âgé de moins de dix-huit ans, sauf si la majorité est atteinte plus tôt en vertu de la législation qui lui est applicable

L’éducation est un droit essentiel, qui permet à chacun de recevoir une instruction et de s’épanouir dans sa vie sociale.

S’il n’y a pas de vie, les autres droits fondamentaux n’ont plus de raison d’exister.Le droit à la vie est un droit universellement reconnu pour tous les êtres humains.

Emploi des jeunes : défis et solutions


L'emploi qui est une chaîne liant chaque jeune à la vie et à son Etat est aujourd’hui, un défi majeur, autant pour les jeunes que pour la plupart des états africains. En effet, on constate délabrement dans beaucoup de pays africains que le marché du chômage l’a emporté sur celui de l’emploi.

Selon une étude réalisée par l’observatoire national pour l’emploi et la formation professionnelle (ONEF) au Burkina Faso, environ cinquante un pourcent (51%) des jeunes de quinze (15) à vingt-neuf (29) ans étaient sans emploi au Burkina Faso. Quarante-cinq pourcent (45%) des demandeurs d’emploi ayant un niveau secondaire et vingt pourcent (20%) un niveau supérieur.

La portion est amère, pour ainsi décrire la situation dans laquelle se retrouvent les jeunes africains, presque tous tirés, on dirait, par un malheureux sort commun. Ils sont des milliers, les jeunes que les universités déversent sur le marché de l'emploi, un marché où il n'y a presque plus de preneur. Et de l'autre côté, les autorités qui semblent insensibles.

Nous savons tous que lorsqu'un Etat échoue à garantir de l'emploi à ses jeunes, il s'insécurise. Nous ne pouvons plus donc nous étonner que le taux de criminalité est en train d'augmenter dans nos villes, que l'insécurité est en train de grandir dans nos villages et que le nationalisme est en train de mourir chez-nous.

Lors des concours directs de la fonction publique session 2015 au Burkina Faso, des cent eux (102) concours ouverts avec environ dix mille (10 000) postes à pourvoir, on avait plus de six cent soixante-cinq mille (665 000) candidats. Le constat est alarmant ! Les formations n’étant pas en adéquation avec les exigences du marché, les jeunes diplômés ont du mal à s’insérer dans le secteur privé. Ils ne peuvent que se contenter de préparer les concours de la fonction publique quand on sait que l’Etat ne peut prendre tout le monde.

Les jeunes doivent prendre leur avenir en main pour que l’Etat ne soit plus le seul pourvoyeur d’emploi. Ici, le défi pour les jeunes renvoie à la prise de conscience des besoins du pays et des voies honnêtes d'y apporter solution. Les autorités se devant de garantir à la jeunesse un encadrement équitable, équilibré et rigoureux selon les besoins nationaux en penchant vers une vraie réforme du système éducatif qui est généralement fondé sur le ‘’boilo’’ (l’apprentissage par le par cœur). Force est de rappeler que la plupart des systèmes éducatifs africains ne combine pas enseignement théorique et formation dans l’entreprise, entrainant ainsi une inadéquation entre la formation et les besoins du marché du travail.

Nous assistons aussi délabrement aux conditions draconiennes qui entourent la description des postes voulue par les entreprises recruteuses. On exige une expérience de cinq ou dix ans aux jeunes qui viennent fraichement de quitter l’université quand on sait qu’il n’est pas donné à n’importe qui d’obtenir un simple stage de trois mois.

Quelles solutions, face à tous ces défis à relever ? L'Etat ayant le devoir de créer de l'emploi pour ses citoyens doit améliorer son climat des affaires de manière à attirer les investissements locaux et étrangers. C’est-à-dire se préoccuper de la sécurité, des infrastructures et de la corruption. L'éradication de l'insécurité et la corruption et l'amélioration des infrastructures qui vont diversifier les secteurs qui créent de l’emploi.

L’Etat devrait aussi, reformer l'éducation nationale, en ajoutant le cours sur l'entreprenariat aux programmes des cours. Ce cours qui sera capable de transformer un chercheur d'emploi en créateur d'emploi, pas seulement ça, mais aussi en les appuyant par des financements à la création des entreprises. Reformer aussi l'éducation nationale dans le but de répondre aux besoins des entreprises, c’est à dire combiner cours théoriques et formation professionnelle et mettre fin, par ce fait, au système d'importation de la main d'œuvre par les entreprises.

Aussi, fort du constat que la fonction publique, principal pourvoyeur d’emplois pour les jeunes scolarisés, peine à résorber le chômage, l’Etat, aussi bien que les jeunes gagneraient tous en penchant sur le secteur agricole et pastoral, dans lequel des politiques publiques seront mises en œuvre avec des opportunités d’emploi pour les jeunes. Car en effet, ce secteur prépondérant en Afrique n’a pas encore montré toutes ses potentialités en matière de création d’emplois.

L’Etat devrait se pencher aussi sur les technologies de l'information et de la communication (TIC), notamment celui des services informatiques, qui n’occupent pas encore une place importante, dans le tissu économique burkinabè et qui est portés essentiellement par les sous-secteurs de la distribution d’équipements et des télécoms.

Aux entreprises, nous formulons cette doléance de recruter et former car l’exigence des expériences n’est pas une garantie et ne contribue pas à lutter contre le chômage.

Enfin, nous, Africains, gagnerons mieux si nous entreprenons des actions pour donner à l’ensemble des acteurs de notre économie, le pouvoir de produire, de transformer, de vendre et d’acheter. Nous pouvons facilement écouler le pétrole que nous-mêmes nous raffinerons ; le cacao, le coton, les fruits, les légumes et les métaux qu’ici en Afrique nous transformerons.

Que Dieu bénisse l’Afrique.

FIDELE KIENDREBEOGO

lppfidele@gmail.com
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Institution de nouveaux impôts et taxes

L 'institution de nouveaux impôts et taxes ne figurait pas le programme du MPP, alors pourquoi nous créer de nouveaux impôts pire qui ne s'appliquent pas à tous les burkinabè mais seulement à la catégorie qui s'échine en payant déjà des impôts pour alimenter les caisses noires et fonds spéciaux des dignitaires du pays?
Cette taxe ne va pas s'appliquer à tous les burkinabè. Quid du foncier rural? Je propose que l'on taxe également tous les politiciens véreux qui ont des appartement et maison en Europe et en Amérique , cela remplierait plus rapidement les caisses de l’État au lieu de vous acharner sur des pauvres gens qui se sont endettés à vie pour construire le pays. Quelle ingratitude,
lisez plutôt.
L’institution d’une contribution foncière sur les propriétés bâties et non bâties a été inscrite dans cette 2ème loi de finances rectificative. Ainsi, tous les terrains en zones urbaines doivent payer cette taxe dont le taux est de 0,1% pour les propriétés bâties et 0,2% pour les propriétés non bâties. Les constructions nouvelles sont exonérées de 5 ans.
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Devoir de transparence :Rémunérations et avantages de nos dirigeants.

Sous le régime COMPAORE, des informations nous sont parvenues au sujets d 'indemnités que les Ministres et Députés et peut être même les Présidents d'institutions s'octroyaient à certaines occasions. ( vacances et fin d'année)
Ainsi , nous avons appris que les ministres bénéficiaient des millions pour leur vacances étant donné que ces frais sont votés ( autorisés par les députés), nous nous sommes dit qu'il devrait en être de même des députés. Le député Bado, révolté livrait aux burkinabè l'information selon laquelle au mois de décembre chaque député recevait également des millions en réalité pour les fêtes de fin d'année.
Il est urgent que nous soyons situés sur la situation actuelle , surtout après que des burkinabè se soient sacrifiés pour une nouvelle gouvernance. En principe , nos autorités devraient communiquer clairement sur leurs avantages et rémunérations mais hélas nous nous trouvons confrontés à un mur de glace chaque fois que nous cherchons à avoir des informations.

Evariste Faustin Konsimbo
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Boissons chaudes et gargarismes contre les maux de gorge


Boisson chaude au citron 

L'un des remèdes maison les plus efficaces pour diminuer l'intensité des maux de gorge est la boisson préparée à base de citron, d'eau chaude et de miel. Il vous suffit de mélanger le jus d'un demi-citron et une cuillère à café de miel dans de l'eau chaude. Les flavonoïdes, des composantes anti-oxydantes, que contient le citron agiront pour réduire l'inflammation de la gorge. Tout comme le citron, le miel a des propriétés anti-inflammatoires. Il a également un effet antibactérien en raison de son pH bas, sa texture et sa faible concentration en protéines. 

Gargarisme au sel
Le gargarisme au sel est une solution simple à répéter plusieurs fois par jour, au besoin. Il faut compter 1 cuillère à café (= c. à thé) de sel pour 250 ml d'eau bouillante. Une fois le mélange refroidi, il peut être utilisé toutes les 2 ou 3 heures. Le sel présente une activité antibactérienne, ce qui limitera la prolifération des bactéries responsables des maux de gorge. 

Gargarisme au bicarbonate de soude 

Une alternative au traditionnel gargarisme au sel est celui au bicarbonate de soude. Tout comme le sel, ce produit permet d'enrayer les bactéries et est sans danger pour la santé. Il peut même être ajouté à la routine quotidienne d'hygiène buccale. 
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La grogne des élections municipales


Les élections municipales exprimées par un faible taux de participation, après s’être décriées par le camp de l’opposition sur d’éventuels achats de conscience au bénéfice du parti au pouvoir, ont fait place au choix de maires émaillé de violences. Ces violences qui se manifestent entre les militants d’un même parti ou entre les militants de partis différents ne font que laisser des traces dramatiques et des souvenirs douloureux pour des familles.
A titre d’illustration, de nombreux blessés, des pertes en vie humaine, des saccages de biens communs en l’occurrence les mairies de certaines localités mises à sac, la destruction de certains domiciles et l’incendie d’engins ont été entre autre enregistrés.
Et ce qui est curieux, c’est que ces affrontements intercommunautaires consécutifs au choix des élus locaux se manifestent dans presque tout l’ensemble du territoire national.
Ce qui est choquant, c’est que c’est cette population qui se veut être représentée qui sort victime de ces violences.
Cela suscite donc une interrogation capitale : où est passée l’intégrité, caractéristique officielle du Burkina Faso quand le Burkinabé, pour satisfaire à ses intérêts égoïstes est prêt à envoyer son frère à l’abattoir ? Le gouvernement doit alors en connaissance de cause se démarquer de l’appartenance politique des auteurs et complices de ces crimes crapuleux et saisir le bâton pour sévir de manière drastique pour que dans l’avenir des éventuels acteurs qui seront tentés d’épouser ces genres d’ambitions sordides soient dissuadés car cela y va de l’intérêt de toute la nation.
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Des difficultés rencontrées par les étudiants en fin de cycle

Après avoir jubilé à leur succès au baccalauréat et au fait de pouvoir intégrer cette nouvelle aire qu’on appelle université qui s’ouvre à eux, la plupart des étudiants réalisent que l’université est une barrière dont le passage relève du parcours du combattant où seuls les courageux et les dégourdis peuvent arriver à terme. Bon nombre déserte le train en cours de route c’est-à-dire qu’ils abandonnent à cause du calvaire dont ils sont sujets. Ceux qui y demeurent jusqu’aux termes de leurs études s’invitent aussi de nouveau à la table d’autres difficultés en l’occurrence le chômage. En effet, certaines filières de formation ne procurent pas assez d’issues de sortie.

Il convient de signaler aussi que les frais après la licence deviennent substantiels et un étudiant qui valide sa licence et qui souhaite poursuivre ses études, s’il ne bénéficie pas de soutien exogène ne pourra que voir ses ambitions paralysées par des difficultés financières. Je prends l’exemple sur moi-même car comme dira l’autre, la honte d’une femme, c’est la honte de toutes les femmes et je n’ignore pas que ce cas d’espèce est commun chez bon nombre d’étudiants. En effet, titulaire d’une licence en Anglais, je nourrissais l’espoir de me lancer dans la recherche d’un master en Traduction et Interprétation, une spécialité du département d’études anglophones, mais je me suis heurté à un mur de difficultés financières et cela a réduit à néant cette ambition que je développais en moi. La seule issue qui reste pour un étudiant de mon genre, c’est de se préparer pour affronter les concours. Là aussi, c’est l’enseignement qui apparaît comme le principal concours que l’on puisse postuler avec une licence en Anglais. Il serait donc souhaitable que d’autres portes de sortie soient développées pour augmenter la chance des étudiants détenteurs de ce diplôme. Les frais de formation du master doivent être aussi revus à la baisse pour permettre aux éventuels postulants de poursuivre sans trop de difficultés. Cela leur permettra de foisonner leurs chance de réussite.

Rakis

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Rapport de la 3e édition du colloque international Africapacités 2016

Le présent rapport  est  juste un aperçu du forum international Africapacités, édition de 2016 en attendant le rapport général établi par la commission qui s’en est chargé. Le forum international Africapacités 3e édition s’est en effet tenu à Ouagadougou du 30 juin au 1er juillet 2016 à Pacific Hôtel autour du thème « Veille citoyenne pour l’imputabilité politique et la redevabilité socio-économique : la valeur ajoutée des TIC » et a vu la participation d’imminentes personnalités nationales et internationales. L’atelier s’est ouvert sous la présence de personnalités de grande responsabilité à savoir entre autre le Secrétaire  général de la MATDSI qui d’ailleurs a prononcé le discours d’ouverture, le Président de l’ASCE/LC, le président du Conseil National de la Transition, le Président de la CODEL, le Président du MBDHP, le Représentant de l’Ambassade de Suède pour ne citer que ceux-là. Après le cérémonial d’ouverture, le forum a été alimenté par les exposés des différents panelistes dont il faut le rappeler sont suivis de débats et de contributions sous la direction de modérateurs. Le premier jour a d’abord été animé par un exposé magistral présenté par l’Africtiviste Cheikh FALL du Sénégal sous le thème « La Consolidation Démocratique à l’épreuve du Numérique : Mythes et Valeur ajoutée des TIC comme outil de Redevabilité ». Cet exposé a mis à nu l’importance sinon la nécessité des TIC dans l’encrage de la démocratie. Il est suivi par un deuxième panel dont le thème est « TIC et imputabilité politique : partage d’expériences ». Ce panel a été animé par Hyacinthe SANOU avec pour sous-thème « Le ‘shadow Government’ de la République Très Très Démocratique du Grin, miroir démocratique » qui n’est rien d’autre qu’une parodie du vrai gouvernement dénommé dans cette République du Grin comme ‘République voisine’ ; Issoufou NANA avec « Le référentiel méthodologique de suivi des Politiques Publiques » et enfin Lydia ZANGA avec « L’expérience inédite de la CODEL »
                Le deuxième et dernier jour avait pour thème « TIC et Redevabilité socio-économique : Partage d’expériences » et a vu la présentation de Edith BROU, Présidente de l’Association des Blogueurs de la Côte d’Ivoire (ABCI) avec pour sous-thème « Tech-Mousso, Innovation et entreprenariat en RCI » ; ‘Tech-Mousso’ qui serait la fusion entre ‘Technologie’ et ‘Mousso’ qui veut dire femme en langue Bambara est une ONG réputée dans l’amélioration des conditions de vie des femmes ivoiriennes. Après cela, suivirent l’exposé de Charlemagne ABISSI « Faso Médias, Synergie Rural-Urbain » ; Faso Médias qui serait un ensemble de plusieurs radios travaillant en synergie d’action et l’exposé de Lombar BARRY portant sur « Droit Libre TV, 100% redevabilité ». La série de présentation est achevée par « La Session Ouverte Sur La Capitalisation Des Meilleurs Pratiques : Sécurité des données, Fact-checking et Passage à l’échelle » de Bouréima SALOUKA. Ainsi vint donc le cérémonial de clôture couronné par la lecture du Rapport de Synthèse, des remises d’attestations dénommées Facebook talent décernés à des talents détectés sur Facebook et aux participants sénégalais et ivoirien et enfin les allocutions de remerciement du Directeur Pays de Diakonia.
                                                                              Par Rakis
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BRAS DE FER ENTRE LES GROUPES D’AUTO - DEFENSE ″KOGLWEOGO″ ET LE GOUVERNEMENT, QUI DE MOUSSA THOMBIANO ALIAS DJANGO OU DE SIMON COMPAORE ARRIVERA A DOMPTER L’AUTRE ?

Le Burkina Faso va très mal sur le plan sécuritaire et le constat est alarmant, on se rappelle des attaques djiadistes des commissariats de Koutoukou et de Intagom dans le nord du pays qui ont entrainé des pertes en vie humaines (trois policiers). Dans les villes et les campagnes les vols et les attaques à mains armées n’ont pas reculés. On avait souligné que l’état n’assurait  pas sa mission régalienne qui est d’assurer la sécurité des Burkinabé, cette démission de l’état a entrainée la prolifération de ces groupes d’auto – défense ″Kolgwéto″ plusieurs de ″Koglwéogo″ qui signifie littéralement protection de la brousse en langue nationale Mooré.
C’est groupes ont fait coulé beaucoup d’encre et de salive et le pays est divisé entre ceux qui cautionnent leurs actions d’une autre époque et certains médias étrangers les à surnommé ″les justiciers de la brousse″ et ceux qui soutiennent que dans un état de droit ces agissements ne pourraient être toléré. Le débat fait rage et ces groupes continuent  de se faire parler. L’état qui devrait être le garant de la liberté des citoyens joue la politique de l’Autriche. Il est c'est-à-dire l’état le seul responsable de la naissance de ces groupes d’auto - défense car n’assurant plus la sécurité des citoyens. L’état refuse de diagnostiquer ce problème majeur des Koglwéogo et soutient à travers le Président du Faso qui lors de son bilan de six  mois à la tête du pays a souligné que 90% de la population en campagne soutenait les Koglweto. On se demande alors si la volonté d’une majorité même si elle met à mal la cohésion et la paix du pays doit être approuvé par nos dirigeants.
Alors  que sur le plan de la lutte contre l’excision la majorité continue de croire que c’est une bonne chose mais l’Etat n’a jamais abandonné la lutte contre ce fléau. Par ailleurs, lors d’un débat à l’hémicycle, le Ministre de la sécurité répondant à une question d’un honorable député soutenait que celui qui s’amusait politiquement avec les Koglwégo allait se brûler les doigts.
Jusqu’à présent on ignoré les sources de financements de ces groupes, on sait qu’ils fonctionnent avec les amendes des présumés coupables mais ces motos et ces armes d’où proviennent telles ?
L’état doit prendre le problème à bras le corps sinon le réveille sera douloureux. Les observateurs avertis ont souligné la dangerosité à tourner autour du pot concernent ce problème.    
La sortie du Ministre de la sécurité après les élections municipales pour condamner les amendes les tortures et la séquestration des présumés coupables et la réaction de ces groupes à montrée qu’ils ne sont pas prêt à arrêter leurs agissements.
Ils ont d’ailleurs obtenu un soutien de la part d’un ancien gardé de notre armée qui n’est autre que M. Boukary Kaboré dit le lion qui a été nommé ″chef d’escadron mobile″ pour poursuivre les braqueurs et les troubleurs de sommeil des Burkinabé. Le lion a même prévenu que : je cite : « si l’état touche aux Koglweogo, ils vont se mater ».
Il faut noter que le cas des Koglwéogo est un sérieux problème mais pour mettre fin à ce spectre, l’état doit pleinement jouer son rôle en assurant et protégeant les citoyens et les Koglwéogo disparaitront d’eux même.
Les récents événements de Zongo ce quartier de la capital où un groupe de Koglwéogo qui y était installé a été démantelé de force par des jeunes se disant contre leurs agissements prouve que la société est divisée sur ce problème des Koglwéogo. Les forces de l’ordre ont intervenu en arrêtant une quarantaine des membres de Koglweogo, les Ministre de la Sécurité a affirmé que c’est la justice qui a la charge de ce dossier.
Le gouvernement a-t-il pris conscience du danger que courait la nation lui  qui parlait de recadrer ces groupes et vouloir travailler avec ceux qui respecteraient les lois de la république.  Ces groupes d’auto-défense ont leurs lois à part entière et non conforme à l’état de droit.
Hier 28 /06/ 2016, des partisans de Koglweogo ont barré la route nationale N°1. Ils réclamaient la libération des Koglwéogo arrêtés à Zongo et la démission du Ministre de la sécurité. Les forces de l’ordre ont intervenu en dispersant les manifestants par des gaz l’acrimozènes. On bouclant nos écrits on apprend qu’a Kougoussi des anti-Koglwéogo se sont pris au Koglwéogo car ils étaient sur le point de demander des amendes à un individu qu’ils avaient arrêtés. La question qu’on se pose qui est derrière ces démantèlements  des bases de Koglwéogo ? La mobilisation de Kombrissi des Koglwéogo a prouvé que ces groupes d’auto - défense ne sont pas prêts à abdiquer.
Le bras de fer se poursuit donc entre le Ministre de la sécurité et ces groupes d’auto – défense et la victoire n’a pas encore choisit son camp.
Ce qui est évident c’est que le Burkina Faso est régit par des lois et tous les citoyens ont intérêt à respecter cette réglementation en rigueur car respecter la loi qu’on s’est prescrite est source de liberté.
Les Koglweogo sont une fausse solution à un vrai problème qu’est l’insécurité au Burkina Faso.
Daouda DERRA
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La paix et la liberté

Le concept de paix, sous le pouvoir déchu, fut un leitmotiv galvaudé : on le rencontre dans les noms des associations le soutenant et les panégyristes du pouvoir en avaient fait l’argument massif de justification de leur adhésion, de leur soutien au pouvoir. On a fait croire que la paix est plus essentielle que la liberté alors que c’est l’inverse. Les théoriciens du contrat avaient déjà réglé la question. Hobbes avait fait de la paix et de la sécurité la finalité du contrat. Les hommes sacrifient leur liberté en l’échangeant contre la tranquillité. Les hommes transfèrent leur droits naturels au Léviathan qui leur apporte la stabilité, la paix alors que par nature ils sont portés à la guerre. Spinoza répliquera à Hobbes en ces termes “ si la paix doit porter le nom de servitude, il n’est rien de si lamentable que la paix“. Rousseau dira “ on vit tranquille aussi au fond des cachots“. Dit autrement : le prisonnier est en paix en prison mais il est prisonnier c’est-à-dire qu’il lui manque la liberté. On aura sans doute compris que c’est la liberté qui est essentielle. Pour Rousseau la finalité du contrat n’est pas la paix mais la liberté qu’il considère comme un bien plus précieux que la vie. Une autorité n’est légitime que si elle assure et garantit la liberté. Obéir à la volonté particulière, arbitraire et capricieuse d’un homme c’est renoncer à la liberté, donc à sa qualité d’homme. Par contre l’obéissance à des lois stables, impersonnelles et inflexibles loin d’altérer la liberté, la présuppose et la rend possible. Tout pouvoir de l’homme sur l’homme est illégitime et mauvais. “Aucun homme, avait déjà dit Diderot, n’a reçu de la nature le droit de commander à un autre“. La seule autorité légitime est celle de la loi qu’un peuple se donne à lui-même. Elle est très connue cette formule, désormais célèbre et sans doute trop répétée : “ l’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite est liberté“.

La démocratie, mondialement célébrée, semble avoir la vocation à régler tous les problèmes humains, à assurer le salut sociétal. Ce qui est certain c’est qu’elle est le moins mauvais des systèmes politiques, elle permet l’épanouissement de la liberté même si au fond elle est la dictature du plus grand nombre.

La démocratie est une invention grecque. Plus généralement nous devons aux grecs cet art qu’on nomme politique qui consiste à parvenir à des décisions grâce à la discussion publique puis à obéir à ces décisions comme condition nécessaire pour une existence sociale. Mais la démocratie antique n’a plus rien à voir avec ce qui se déploie de nos jours. D’une démocratie participative nous sommes arrivés à une démocratie représentative dont la faiblesse essentielle peut se résumer en la présence absente ou l’absence présente(les représentants et les représentés).

                                       Pr Pierre G. Nakoulima
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Nouveau numéro de votre Journal Cercle d’Eveil



Bilan de la transition sur fond de règlement de compte.


Depuis un certain temps, pas une semaine ne passe sans que les plus hautes autorités de l’Etat, en l’occurrence M. Roch Marc Christian Kabore ne distille à dose homéopathique dans les médiats des informations tendant à accréditer la thèse d’un « Zidagate », du nom de l’ancien Premier Ministre sous transition. Depuis lors, nous ne cessons de nous interroger sur l’utilité et la pertinence de ces sorties tonitruantes aux contenus plats et vide destinés aux simples d’esprit. Sur la pertinence de ces accusions ciblées (nous savons de sources bien introduites que des cas de malversations graves et sérieuses pèsent sur des barons de l’ancien régime), mais de cela , point un mot du Président Kabore , ce qui nous conduit à penser que le Président nous sert des demis vérités.

Par rapport à l’utilité de ces « vrais fausses sorties », nous, nous posons également des questions. En effet, tout un chacun sais que l’aura de la transition à dépassé les frontière de notre cher pays et reçue positivement l’onction de la communauté régionale, sous- régionale, et internationale. Dans ces conditions, venir fouiner dans les « cuisines » de cette transition quand bien même nous savons qu’elle n’est pas exempte d’irrégularités, c’est franchement chercher des poux sur un crâne rasé comme on dit.

Cette suspicion ciblée, qui semble s’apparenter à de l’acharnement à fini par d’une part jeter le discrédit sur le pays et créer un sentiment de compassion à la limite de la sympathie pour l’ex premier Ministre qui passe aux yeux de l’opinion pour une victime.

Ce qui exaspère dans cette histoire, est le sentiment que l’objectif recherché est purement communicationnelle et non d’engager véritablement des poursuites judiciaires à l’endroit des mis en causes, d’où la question de savoir ce que le Chef de l’Etat veut réellement à travers ce genre de communication ? Neutraliser un ex future adversaire ou distraire les simples d’esprit qui sont friands d’histoire creuses ?

Nous sommes convaincus, que le Chef de l’Etat élu sur la base d’un programme sensé améliorer le quotidien des millions de burkinabè, à autre chose à faire que de passer son temps à les divertir. Il est grand temps que celui-ci déroule le plan d’action de son quinquennat et surtout qu’il commence à le réaliser.


Evariste Faustin Konsimbo

Directeur de publication


A télécharger en suivant ce lien: CEDEV Juillet-Août 2016

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Déclaration des Organisations de la société civile (OSC) sur le projet d’aménagement de la Rocade Sud –Est du boulevard des Tansoba à Ouagadougou (sur un itinéraire de 6,5km)


La conférence de presse de ce jour porte sur la réfection du boulevard circulaire impliquant des décisions inappropriées prises par le gouvernement.

Une décision du ministre des infrastructures sur le financement de la réfection du boulevard circulaire (longue de 6,5 km) est caractéristique de la mauvaise gestion et nécessite une dénonciation et une interpellation de la part de la société civile qui veille sur les finances publiques.

Nous estimons que cette affaire est assez grave et surtout en déphasage avec les espoirs suscités depuis l’avènement du Burkina nouveau ,nouveau, chèrement payé au prix de multiples vies humaines et de sang versé des burkinabè épris de justice sociale.

La décision est encore rattrapable, ce qui nous amène à interpeller le Président du Faso afin qu’il l’arrête purement et simplement dans l’intérêt supérieur du Peuple burkinabè qu’il a juré de servir loyalement.



Courant 2015, le gouvernement Japonais a fait un don au Burkina Faso d’un montant de 22 milliards de FCFA, destiné à la réfection du tronçon de 6,5 kms du Boulevard des Tansoba, connu sous l’appellation de Boulevard Circulaire situé entre l’échangeur de l’est et celui de Ouaga 2000.

Toutes les études de faisabilité ont été réalisées, à savoir :

-topographiques ;

-géotechniques ;

-déplacement des réseaux (ONATEL, ONEA, SONABEL etc.);

- d’impact social et environnemental.

Ces diverses études ont été financées à hauteur d’environ 500 millions de FCFA, sont actuellement au stade de validation.


il nous est revenu que lors de la rencontre sur l’étude préparatoire du projet tenue du 7 février au 27 mars 2016 la partie burkinabè, donc le Ministère des Infrastructures, prétextant de ce que la procédure de financement Japonaise étant longue (selon les principes du système de coopération financière non remboursable du Japon, le dossier devra être bouclé fin 2017), a demandé à la partie Japonaise de
réaffecter le financement du projet pour l’aménagement de Rocade Sud –Est du Boulevard des Tansoba à d’autres tronçon notamment :

-la section de la rocade nord ;

-voie parallèle à la rocade Sud-Est ;

-tronçon RN 6 allant de l’Hôtel Palace jusqu’à l’hôpital Blaise Compaoré ;

-tronçon allant du rond-point du 2 Octobre jusqu’au marché de Baskuy ;

-embranchement Avenue de la liberté/ Avenue Kumda Yooré ;

-route de Karpala.

En ce qui concerne le projet initial dont la réalisation était assuré gratuitement par le gouvernement japonais (l’aménagement de Rocade Sud –Est du Boulevard des Tansoba), le gouvernement Burkinabè, aurait engagé une procédure de prêt d’un montant de 20 milliards de FCFA auprès de la Banque ouest africaine de développement (BOAD).

Un accord de prêt à cet effet aurait été signé le 24 juin 2016 à Lomé entre le gouvernement burkinabè et la BOAD portant sur un aménagement partiel et non total du boulevard.

Il est évident que la requête gouvernementale de réaffectation du don vers d’autres projets par ailleurs jugée inopportune par la partie japonaise sera sans doute annulée, car selon les procédures portant sur les dons au japon, cette somme objet d’un accord gouvernemental, ne peut plus être réaffectées à d’autres projets.

En clair, si le gouvernement burkinabè introduit une demande de réaffectation du don pour la réalisation d’autres projets, le gouvernement japonais n’aura d’autre choix que d’annuler le don de 22 milliards.

La question essentielle pour nous est de savoir quel est l’intérêt d’un pays comme le Burkina Faso, déjà fortement endetté et pauvre, de refuser un don pour s’endetter ?

Le gouvernement burkinabè, à travers sa décision, a-t-il évalué les implications en matière de coopération future entre le Japon et le Burkina Faso ? Les pertes en termes d’opportunités de financement du développement de la part du Japon ont-elles été suffisamment calculées avant la prise de la décision du ministère des infrastructures ?

En tout état de cause, nous estimons que la décision du prêt BOAD, en plus d’être un très mauvais choix sur tous les plans pour le pays, vraisemblablement, n’a aucune chance d’être débloqué avant fin 2016, eu égard aux procédures en matière de financement au niveau des institutions financières.

Aussi, nous appelons le Chef de l’Etat à instruire instamment son gouvernement en particulier, le Premier Ministre, le Ministre de l’Economie, des Finances et du Développement et celui des infrastructures, d’arrêter immédiatement la procédure en cours de prêt BOAD pour la réalisation d’un projet dont le financement est acquis par don, donc gratuitement offert, et de reprendre les négociations avec le gouvernement Japonais avant que celui-ci, ne décide d’annuler le don octroyé au Peuple burkinabè. Au demeurant, si la procédure de prêt doit continuer , il convient de la réorienter vers la réhabilitation des autres tronçons ci-dessus évoqués.


Ouagadougou, le 7 juillet 2016

Ont signé

Pour le Réseau des Organisations de la Société Civile pour le Développement (RESOCIDE) : Siaka COULIBALY

 Pour l’Association Cercle D’éveil (CEDEV) : Evariste Faustin KONSIMBO



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