BRAS DE FER ENTRE LES GROUPES D’AUTO - DEFENSE ″KOGLWEOGO″ ET LE GOUVERNEMENT, QUI DE MOUSSA THOMBIANO ALIAS DJANGO OU DE SIMON COMPAORE ARRIVERA A DOMPTER L’AUTRE ?

Le Burkina Faso va très mal sur le plan sécuritaire et le constat est alarmant, on se rappelle des attaques djiadistes des commissariats de Koutoukou et de Intagom dans le nord du pays qui ont entrainé des pertes en vie humaines (trois policiers). Dans les villes et les campagnes les vols et les attaques à mains armées n’ont pas reculés. On avait souligné que l’état n’assurait  pas sa mission régalienne qui est d’assurer la sécurité des Burkinabé, cette démission de l’état a entrainée la prolifération de ces groupes d’auto – défense ″Kolgwéto″ plusieurs de ″Koglwéogo″ qui signifie littéralement protection de la brousse en langue nationale Mooré.
C’est groupes ont fait coulé beaucoup d’encre et de salive et le pays est divisé entre ceux qui cautionnent leurs actions d’une autre époque et certains médias étrangers les à surnommé ″les justiciers de la brousse″ et ceux qui soutiennent que dans un état de droit ces agissements ne pourraient être toléré. Le débat fait rage et ces groupes continuent  de se faire parler. L’état qui devrait être le garant de la liberté des citoyens joue la politique de l’Autriche. Il est c'est-à-dire l’état le seul responsable de la naissance de ces groupes d’auto - défense car n’assurant plus la sécurité des citoyens. L’état refuse de diagnostiquer ce problème majeur des Koglwéogo et soutient à travers le Président du Faso qui lors de son bilan de six  mois à la tête du pays a souligné que 90% de la population en campagne soutenait les Koglweto. On se demande alors si la volonté d’une majorité même si elle met à mal la cohésion et la paix du pays doit être approuvé par nos dirigeants.
Alors  que sur le plan de la lutte contre l’excision la majorité continue de croire que c’est une bonne chose mais l’Etat n’a jamais abandonné la lutte contre ce fléau. Par ailleurs, lors d’un débat à l’hémicycle, le Ministre de la sécurité répondant à une question d’un honorable député soutenait que celui qui s’amusait politiquement avec les Koglwégo allait se brûler les doigts.
Jusqu’à présent on ignoré les sources de financements de ces groupes, on sait qu’ils fonctionnent avec les amendes des présumés coupables mais ces motos et ces armes d’où proviennent telles ?
L’état doit prendre le problème à bras le corps sinon le réveille sera douloureux. Les observateurs avertis ont souligné la dangerosité à tourner autour du pot concernent ce problème.    
La sortie du Ministre de la sécurité après les élections municipales pour condamner les amendes les tortures et la séquestration des présumés coupables et la réaction de ces groupes à montrée qu’ils ne sont pas prêt à arrêter leurs agissements.
Ils ont d’ailleurs obtenu un soutien de la part d’un ancien gardé de notre armée qui n’est autre que M. Boukary Kaboré dit le lion qui a été nommé ″chef d’escadron mobile″ pour poursuivre les braqueurs et les troubleurs de sommeil des Burkinabé. Le lion a même prévenu que : je cite : « si l’état touche aux Koglweogo, ils vont se mater ».
Il faut noter que le cas des Koglwéogo est un sérieux problème mais pour mettre fin à ce spectre, l’état doit pleinement jouer son rôle en assurant et protégeant les citoyens et les Koglwéogo disparaitront d’eux même.
Les récents événements de Zongo ce quartier de la capital où un groupe de Koglwéogo qui y était installé a été démantelé de force par des jeunes se disant contre leurs agissements prouve que la société est divisée sur ce problème des Koglwéogo. Les forces de l’ordre ont intervenu en arrêtant une quarantaine des membres de Koglweogo, les Ministre de la Sécurité a affirmé que c’est la justice qui a la charge de ce dossier.
Le gouvernement a-t-il pris conscience du danger que courait la nation lui  qui parlait de recadrer ces groupes et vouloir travailler avec ceux qui respecteraient les lois de la république.  Ces groupes d’auto-défense ont leurs lois à part entière et non conforme à l’état de droit.
Hier 28 /06/ 2016, des partisans de Koglweogo ont barré la route nationale N°1. Ils réclamaient la libération des Koglwéogo arrêtés à Zongo et la démission du Ministre de la sécurité. Les forces de l’ordre ont intervenu en dispersant les manifestants par des gaz l’acrimozènes. On bouclant nos écrits on apprend qu’a Kougoussi des anti-Koglwéogo se sont pris au Koglwéogo car ils étaient sur le point de demander des amendes à un individu qu’ils avaient arrêtés. La question qu’on se pose qui est derrière ces démantèlements  des bases de Koglwéogo ? La mobilisation de Kombrissi des Koglwéogo a prouvé que ces groupes d’auto - défense ne sont pas prêts à abdiquer.
Le bras de fer se poursuit donc entre le Ministre de la sécurité et ces groupes d’auto – défense et la victoire n’a pas encore choisit son camp.
Ce qui est évident c’est que le Burkina Faso est régit par des lois et tous les citoyens ont intérêt à respecter cette réglementation en rigueur car respecter la loi qu’on s’est prescrite est source de liberté.
Les Koglweogo sont une fausse solution à un vrai problème qu’est l’insécurité au Burkina Faso.
Daouda DERRA
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