LE BURKINA MALADE DE SON ADMINISTRATION ?





L’absentéisme et le retard dans les services publics constitue un obstacle au bon rendement Administratif. L’on a plus besoin de binocles pour voir ce qui se passe dans les services : la nonchalance, le manque démotivation, le pillage de l’Etat sont, constatons nous avec amertume le sport favoris de beaucoup d’agent de la fonction public qui pourtant sont prompts en découdre avec l’Etat chaque fois que la vie se renchérit.
Voila entre autres, les maladies dont souffre l’état, le premier employeur du Burkina Faso. Il est reconnu de plus d’un que dans notre pays, la question de l’emploi se pose avec acquitté. L’état est au service des populations, et cela, depuis qu’il s’existe. Pour ce faire, il s’est doté d’une machine administrative qui s’est développée au fil des ans à cause des besoins de toutes sortes : La santé, l’éducation, la sécurité, l’alimentation, etc.….
L’Etat étant au service de tout le monde, il ne saurait recruter les agents qu’il utilise, sans passer par une méthode de justice sociale et de transparence : L’institution des concours directs et professionnels. Nous faisons ici fi des recrutements sur titres qui ne se retrouvent finalement aujourd’hui que dans deux (02) domaines : L’enseignement supérieur public et la santé. L’état, pour augmenter les effectifs de ses équipes dans ses différents domaines d’intervention, fait des appels à candidatures à travers l’organisation annuelle des concours. Les concours sont les moyens techniques administrés aux candidats pour juger de leurs compétences et aptitudes à occuper tel au tel poste dans tel au tel domaine de la vie. Il n’est pas rare de constater, que pour postuler à ses emplois, de potentiels candidats se « battent » littéralement pour apprêter les dossiers avec les différentes contraintes qui en résultent.
Malgré ces difficultés, tant financières qu’administratives, le potentiel, le futur candidat à X concours arrivera en fin de courses : Il déposera son dossier dans les limites requises, contre quoi il recevra un récépissé. Il ne lui restera plus qu’à faire de la révision, ou à s’exercer pour attendre le jour de l’administration du concours. Aux résultats, il peut être admis ou pas. Dans le 1er cas, d’aucun dirons qu’il à la chance alors qu’en la matière, la chance, même si elle n’est pas à écarter, n’occupe pas plus de 1% des paramètres de succès au concours.
Après sa formation dans une école professionnelle, voila l’élève fonctionnaire qui devient fonctionnaire après les formalités d’intégration dans la fonction.
Alors qu’on s’attendrait à un jeune fonctionnaire qui capitaliserait tout le savoir acquis au lycée, à l’institut, à l’université, et à l’école professionnelle, voila qu’il se comporte autrement : Il nous devient finalement un problème pour l’état ; Un contestataire, un insatisfait chronique, toujours prêt à justifier ses absences même si ça ne convainque pas. Il dira ceci : Je ne suis pas le seul, nous ne sommes pas traités comme il le faut, l’état est responsable, etc.…
Des arguments à charge trop faciles, simplice qui frisent l’irresponsabilité. Tenez : faut-il passer tout son temps à comparer des agents d’un pays A à ceux d’un pays B. Le pays A et le pays B sont-ils logés à la même enseigne ? Ils développent des arguments qui sapent la bonne marche de l’administration. Ils vont en retard au service, trop en retard, ils s’absentent, pas toujours pour de bonnes raisons mais pour leurs raisons, qu’on peut saisir, imaginer. Pourquoi faut-il être prompt à demander à son employeur des augmentations de salaires, le statut particulier, alors qu’à votre niveau, le rendement, le niveau de sacrifice n’est pas perceptible ?
A ce rythme, vous appauvrirez votre employeur pendant que vous tendez, indéfiniment la main qu’il ne saura plus satisfaire. Autant vous demandez des augmentations de salaires, des moyens de travails en plus, toujours plus performants, autant l’état, l’employeur doit voir, être convaincu que vous ne l’invitez pas, ne le poussez pas à un marché ou c’est lui qui doit supporter le déséquilibre. Pour la bonne marche de l’administration, dans la normale, nous nous devons d’être à un rendez-vous du donner et du recevoir ou le patriotisme doit être comme un axe de balance.


Nicolas simpore
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