Institution de nouveaux impôts et taxes
L 'institution de nouveaux impôts et taxes ne figurait pas le programme
du MPP, alors pourquoi nous créer de nouveaux impôts pire qui ne
s'appliquent pas à tous les burkinabè mais seulement à la catégorie qui
s'échine en payant déjà des impôts pour alimenter les caisses noires et
fonds spéciaux des dignitaires du pays?
Cette taxe ne va pas s'appliquer à tous les burkinabè. Quid du
foncier rural? Je propose que l'on taxe également tous les politiciens
véreux qui ont des appartement et maison en Europe et en Amérique , cela
remplierait plus rapidement les caisses de l’État au lieu de vous
acharner sur des pauvres gens qui se sont endettés à vie pour construire
le pays. Quelle ingratitude,
lisez plutôt.
L’institution
d’une contribution foncière sur les propriétés bâties et non bâties a
été inscrite dans cette 2ème loi de finances rectificative. Ainsi, tous
les terrains en zones urbaines doivent payer cette taxe dont le taux est
de 0,1% pour les propriétés bâties et 0,2% pour les propriétés non
bâties. Les constructions nouvelles sont exonérées de 5 ans.
Devoir de transparence :Rémunérations et avantages de nos dirigeants.
Sous le régime COMPAORE, des informations nous sont parvenues au
sujets d 'indemnités que les Ministres et Députés et peut être même les
Présidents d'institutions s'octroyaient à certaines occasions. (
vacances et fin d'année)
Ainsi , nous avons appris que les
ministres bénéficiaient des millions pour leur vacances étant donné que
ces frais sont votés ( autorisés par les députés), nous nous sommes dit
qu'il devrait en être de même des
députés. Le député Bado, révolté livrait aux burkinabè l'information
selon laquelle au mois de décembre chaque député recevait également des
millions en réalité pour les fêtes de fin d'année.
Il est urgent que nous soyons situés sur la situation actuelle ,
surtout après que des burkinabè se soient sacrifiés pour une nouvelle
gouvernance. En principe , nos autorités devraient communiquer
clairement sur leurs avantages et rémunérations mais hélas nous nous
trouvons confrontés à un mur de glace chaque fois que nous cherchons à
avoir des informations.
Evariste Faustin Konsimbo
Boissons chaudes et gargarismes contre les maux de gorge
Boisson chaude au citron
Gargarisme au sel
Le gargarisme au
sel est une solution simple à répéter plusieurs fois par jour, au
besoin. Il faut compter 1 cuillère à café (= c. à thé) de sel pour 250
ml d'eau bouillante. Une fois le mélange refroidi, il peut être utilisé
toutes les 2 ou 3 heures. Le sel présente une activité antibactérienne,
ce qui limitera la prolifération des bactéries responsables des maux de
gorge.
Gargarisme au bicarbonate de soude
La grogne des élections municipales
Les élections municipales exprimées par un faible taux de participation, après s’être décriées par le camp de l’opposition sur d’éventuels achats de conscience au bénéfice du parti au pouvoir, ont fait place au choix de maires émaillé de violences. Ces violences qui se manifestent entre les militants d’un même parti ou entre les militants de partis différents ne font que laisser des traces dramatiques et des souvenirs douloureux pour des familles.
A titre d’illustration, de nombreux blessés, des pertes en vie humaine, des saccages de biens communs en l’occurrence les mairies de certaines localités mises à sac, la destruction de certains domiciles et l’incendie d’engins ont été entre autre enregistrés.
Et ce qui est curieux, c’est que ces affrontements intercommunautaires consécutifs au choix des élus locaux se manifestent dans presque tout l’ensemble du territoire national.
Ce qui est choquant, c’est que c’est cette population qui se veut être représentée qui sort victime de ces violences.
Cela suscite donc une interrogation capitale : où est passée l’intégrité, caractéristique officielle du Burkina Faso quand le Burkinabé, pour satisfaire à ses intérêts égoïstes est prêt à envoyer son frère à l’abattoir ? Le gouvernement doit alors en connaissance de cause se démarquer de l’appartenance politique des auteurs et complices de ces crimes crapuleux et saisir le bâton pour sévir de manière drastique pour que dans l’avenir des éventuels acteurs qui seront tentés d’épouser ces genres d’ambitions sordides soient dissuadés car cela y va de l’intérêt de toute la nation.
Des difficultés rencontrées par les étudiants en fin de cycle
Après avoir jubilé à leur succès
au baccalauréat et au fait de pouvoir intégrer cette nouvelle aire qu’on
appelle université qui s’ouvre à eux, la plupart des étudiants réalisent que
l’université est une barrière dont le passage relève du parcours du combattant
où seuls les courageux et les dégourdis peuvent arriver à terme. Bon nombre
déserte le train en cours de route c’est-à-dire qu’ils abandonnent à cause du
calvaire dont ils sont sujets. Ceux qui y demeurent jusqu’aux termes de leurs
études s’invitent aussi de nouveau à la table d’autres difficultés en
l’occurrence le chômage. En effet, certaines filières de formation ne procurent
pas assez d’issues de sortie.
Il convient de signaler aussi que
les frais après la licence deviennent substantiels et un étudiant qui valide sa
licence et qui souhaite poursuivre ses études, s’il ne bénéficie pas de soutien
exogène ne pourra que voir ses ambitions paralysées par des difficultés
financières. Je prends l’exemple sur moi-même car comme dira l’autre, la honte
d’une femme, c’est la honte de toutes les femmes et je n’ignore pas que ce cas
d’espèce est commun chez bon nombre d’étudiants. En effet, titulaire d’une
licence en Anglais, je nourrissais l’espoir de me lancer dans la recherche d’un
master en Traduction et Interprétation, une spécialité du département d’études
anglophones, mais je me suis heurté à un mur de difficultés financières et cela
a réduit à néant cette ambition que je développais en moi. La seule issue qui
reste pour un étudiant de mon genre, c’est de se préparer pour affronter les
concours. Là aussi, c’est l’enseignement qui apparaît comme le principal
concours que l’on puisse postuler avec une licence en Anglais. Il serait donc
souhaitable que d’autres portes de sortie soient développées pour augmenter la
chance des étudiants détenteurs de ce diplôme. Les frais de formation du master
doivent être aussi revus à la baisse pour permettre aux éventuels postulants de
poursuivre sans trop de difficultés. Cela leur permettra de foisonner leurs
chance de réussite.
Rakis
Rapport de la 3e édition du colloque international Africapacités 2016
Le présent rapport est
juste un aperçu du forum international Africapacités, édition de 2016 en
attendant le rapport général établi par la commission qui s’en est chargé. Le
forum international Africapacités 3e édition s’est en effet tenu à Ouagadougou
du 30 juin au 1er juillet 2016 à Pacific Hôtel autour du thème « Veille
citoyenne pour l’imputabilité politique et la redevabilité socio-économique :
la valeur ajoutée des TIC » et a vu la participation d’imminentes personnalités
nationales et internationales. L’atelier s’est ouvert sous la présence de
personnalités de grande responsabilité à savoir entre autre le Secrétaire général de la MATDSI qui d’ailleurs a
prononcé le discours d’ouverture, le Président de l’ASCE/LC, le président du
Conseil National de la Transition, le Président de la CODEL, le Président du
MBDHP, le Représentant de l’Ambassade de Suède pour ne citer que ceux-là. Après
le cérémonial d’ouverture, le forum a été alimenté par les exposés des
différents panelistes dont il faut le rappeler sont suivis de débats et de
contributions sous la direction de modérateurs. Le premier jour a d’abord été
animé par un exposé magistral présenté par l’Africtiviste Cheikh FALL du
Sénégal sous le thème « La Consolidation Démocratique à l’épreuve du Numérique
: Mythes et Valeur ajoutée des TIC comme outil de Redevabilité ». Cet exposé a
mis à nu l’importance sinon la nécessité des TIC dans l’encrage de la
démocratie. Il est suivi par un deuxième panel dont le thème est « TIC et
imputabilité politique : partage d’expériences ». Ce panel a été animé par
Hyacinthe SANOU avec pour sous-thème « Le ‘shadow Government’ de la République
Très Très Démocratique du Grin, miroir démocratique » qui n’est rien d’autre
qu’une parodie du vrai gouvernement dénommé dans cette République du Grin comme
‘République voisine’ ; Issoufou NANA avec « Le référentiel méthodologique de
suivi des Politiques Publiques » et enfin Lydia ZANGA avec « L’expérience
inédite de la CODEL »
Le
deuxième et dernier jour avait pour thème « TIC et Redevabilité
socio-économique : Partage d’expériences » et a vu la présentation de Edith
BROU, Présidente de l’Association des Blogueurs de la Côte d’Ivoire (ABCI) avec
pour sous-thème « Tech-Mousso, Innovation et entreprenariat en RCI » ;
‘Tech-Mousso’ qui serait la fusion entre ‘Technologie’ et ‘Mousso’ qui veut
dire femme en langue Bambara est une ONG réputée dans l’amélioration des
conditions de vie des femmes ivoiriennes. Après cela, suivirent l’exposé de
Charlemagne ABISSI « Faso Médias, Synergie Rural-Urbain » ; Faso Médias qui
serait un ensemble de plusieurs radios travaillant en synergie d’action et
l’exposé de Lombar BARRY portant sur « Droit Libre TV, 100% redevabilité ». La
série de présentation est achevée par « La Session Ouverte Sur La
Capitalisation Des Meilleurs Pratiques : Sécurité des données, Fact-checking et
Passage à l’échelle » de Bouréima SALOUKA. Ainsi vint donc le cérémonial de
clôture couronné par la lecture du Rapport de Synthèse, des remises
d’attestations dénommées Facebook talent décernés à des talents détectés sur
Facebook et aux participants sénégalais et ivoirien et enfin les allocutions de
remerciement du Directeur Pays de Diakonia.
Par
Rakis
BRAS DE FER ENTRE LES GROUPES D’AUTO - DEFENSE ″KOGLWEOGO″ ET LE GOUVERNEMENT, QUI DE MOUSSA THOMBIANO ALIAS DJANGO OU DE SIMON COMPAORE ARRIVERA A DOMPTER L’AUTRE ?

C’est groupes ont fait coulé
beaucoup d’encre et de salive et le pays est divisé entre ceux qui cautionnent
leurs actions d’une autre époque et certains médias étrangers les à surnommé
″les justiciers de la brousse″ et ceux qui soutiennent que dans un état de
droit ces agissements ne pourraient être toléré. Le débat fait rage et ces
groupes continuent de se faire parler.
L’état qui devrait être le garant de la liberté des citoyens joue la politique
de l’Autriche. Il est c'est-à-dire l’état le seul responsable de la naissance
de ces groupes d’auto - défense car n’assurant plus la sécurité des citoyens.
L’état refuse de diagnostiquer ce problème majeur des Koglwéogo et soutient à
travers le Président du Faso qui lors de son bilan de six mois à la tête du pays a souligné que 90% de
la population en campagne soutenait les Koglweto. On se demande alors si la
volonté d’une majorité même si elle met à mal la cohésion et la paix du pays
doit être approuvé par nos dirigeants.
Alors que sur le plan de la lutte contre l’excision
la majorité continue de croire que c’est une bonne chose mais l’Etat n’a jamais
abandonné la lutte contre ce fléau. Par ailleurs, lors d’un débat à
l’hémicycle, le Ministre de la sécurité répondant à une question d’un honorable
député soutenait que celui qui s’amusait politiquement avec les Koglwégo allait
se brûler les doigts.
Jusqu’à présent on ignoré les
sources de financements de ces groupes, on sait qu’ils fonctionnent avec les
amendes des présumés coupables mais ces motos et ces armes d’où proviennent
telles ?
L’état doit prendre le problème à
bras le corps sinon le réveille sera douloureux. Les observateurs avertis ont
souligné la dangerosité à tourner autour du pot concernent ce problème.
La sortie du Ministre de la
sécurité après les élections municipales pour condamner les amendes les
tortures et la séquestration des présumés coupables et la réaction de ces
groupes à montrée qu’ils ne sont pas prêt à arrêter leurs agissements.
Ils ont d’ailleurs obtenu un
soutien de la part d’un ancien gardé de notre armée qui n’est autre que M.
Boukary Kaboré dit le lion qui a été nommé ″chef d’escadron mobile″ pour
poursuivre les braqueurs et les troubleurs de sommeil des Burkinabé. Le lion a
même prévenu que : je cite : « si l’état touche aux Koglweogo, ils vont se
mater ».
Il faut noter que le cas des
Koglwéogo est un sérieux problème mais pour mettre fin à ce spectre, l’état
doit pleinement jouer son rôle en assurant et protégeant les citoyens et les
Koglwéogo disparaitront d’eux même.
Les récents événements de Zongo
ce quartier de la capital où un groupe de Koglwéogo qui y était installé a été
démantelé de force par des jeunes se disant contre leurs agissements prouve que
la société est divisée sur ce problème des Koglwéogo. Les forces de l’ordre ont
intervenu en arrêtant une quarantaine des membres de Koglweogo, les Ministre de
la Sécurité a affirmé que c’est la justice qui a la charge de ce dossier.
Le gouvernement a-t-il pris
conscience du danger que courait la nation lui
qui parlait de recadrer ces groupes et vouloir travailler avec ceux qui
respecteraient les lois de la république.
Ces groupes d’auto-défense ont leurs lois à part entière et non conforme
à l’état de droit.
Hier 28 /06/ 2016, des partisans
de Koglweogo ont barré la route nationale N°1. Ils réclamaient la libération
des Koglwéogo arrêtés à Zongo et la démission du Ministre de la sécurité. Les
forces de l’ordre ont intervenu en dispersant les manifestants par des gaz
l’acrimozènes. On bouclant nos écrits on apprend qu’a Kougoussi des
anti-Koglwéogo se sont pris au Koglwéogo car ils étaient sur le point de
demander des amendes à un individu qu’ils avaient arrêtés. La question qu’on se
pose qui est derrière ces démantèlements
des bases de Koglwéogo ? La mobilisation de Kombrissi des Koglwéogo a
prouvé que ces groupes d’auto - défense ne sont pas prêts à abdiquer.
Le bras de fer se poursuit donc
entre le Ministre de la sécurité et ces groupes d’auto – défense et la victoire
n’a pas encore choisit son camp.
Ce qui est évident c’est que le
Burkina Faso est régit par des lois et tous les citoyens ont intérêt à
respecter cette réglementation en rigueur car respecter la loi qu’on s’est
prescrite est source de liberté.
Les Koglweogo sont une fausse
solution à un vrai problème qu’est l’insécurité au Burkina Faso.
Daouda DERRA
La paix et la liberté

La démocratie, mondialement célébrée, semble avoir la vocation à régler tous les problèmes humains, à assurer le salut sociétal. Ce qui est certain c’est qu’elle est le moins mauvais des systèmes politiques, elle permet l’épanouissement de la liberté même si au fond elle est la dictature du plus grand nombre.
La démocratie est une invention grecque. Plus généralement nous devons aux grecs cet art qu’on nomme politique qui consiste à parvenir à des décisions grâce à la discussion publique puis à obéir à ces décisions comme condition nécessaire pour une existence sociale. Mais la démocratie antique n’a plus rien à voir avec ce qui se déploie de nos jours. D’une démocratie participative nous sommes arrivés à une démocratie représentative dont la faiblesse essentielle peut se résumer en la présence absente ou l’absence présente(les représentants et les représentés).
Pr Pierre G. Nakoulima
Nouveau numéro de votre Journal Cercle d’Eveil
Bilan
de la transition sur fond de règlement de compte.
Depuis un certain temps, pas une semaine ne passe sans que les plus hautes autorités de l’Etat, en l’occurrence M. Roch Marc Christian Kabore ne distille à dose homéopathique dans les médiats des informations tendant à accréditer la thèse d’un « Zidagate », du nom de l’ancien Premier Ministre sous transition. Depuis lors, nous ne cessons de nous interroger sur l’utilité et la pertinence de ces sorties tonitruantes aux contenus plats et vide destinés aux simples d’esprit. Sur la pertinence de ces accusions ciblées (nous savons de sources bien introduites que des cas de malversations graves et sérieuses pèsent sur des barons de l’ancien régime), mais de cela , point un mot du Président Kabore , ce qui nous conduit à penser que le Président nous sert des demis vérités.
Par rapport à l’utilité de ces « vrais fausses sorties », nous, nous posons également des questions. En effet, tout un chacun sais que l’aura de la transition à dépassé les frontière de notre cher pays et reçue positivement l’onction de la communauté régionale, sous- régionale, et internationale. Dans ces conditions, venir fouiner dans les « cuisines » de cette transition quand bien même nous savons qu’elle n’est pas exempte d’irrégularités, c’est franchement chercher des poux sur un crâne rasé comme on dit.
Cette suspicion ciblée, qui semble s’apparenter à de l’acharnement à fini par d’une part jeter le discrédit sur le pays et créer un sentiment de compassion à la limite de la sympathie pour l’ex premier Ministre qui passe aux yeux de l’opinion pour une victime.
Ce qui exaspère dans cette histoire, est le sentiment que l’objectif recherché est purement communicationnelle et non d’engager véritablement des poursuites judiciaires à l’endroit des mis en causes, d’où la question de savoir ce que le Chef de l’Etat veut réellement à travers ce genre de communication ? Neutraliser un ex future adversaire ou distraire les simples d’esprit qui sont friands d’histoire creuses ?
Nous sommes convaincus, que le Chef de l’Etat élu sur la base d’un programme sensé améliorer le quotidien des millions de burkinabè, à autre chose à faire que de passer son temps à les divertir. Il est grand temps que celui-ci déroule le plan d’action de son quinquennat et surtout qu’il commence à le réaliser.
Par rapport à l’utilité de ces « vrais fausses sorties », nous, nous posons également des questions. En effet, tout un chacun sais que l’aura de la transition à dépassé les frontière de notre cher pays et reçue positivement l’onction de la communauté régionale, sous- régionale, et internationale. Dans ces conditions, venir fouiner dans les « cuisines » de cette transition quand bien même nous savons qu’elle n’est pas exempte d’irrégularités, c’est franchement chercher des poux sur un crâne rasé comme on dit.
Cette suspicion ciblée, qui semble s’apparenter à de l’acharnement à fini par d’une part jeter le discrédit sur le pays et créer un sentiment de compassion à la limite de la sympathie pour l’ex premier Ministre qui passe aux yeux de l’opinion pour une victime.
Ce qui exaspère dans cette histoire, est le sentiment que l’objectif recherché est purement communicationnelle et non d’engager véritablement des poursuites judiciaires à l’endroit des mis en causes, d’où la question de savoir ce que le Chef de l’Etat veut réellement à travers ce genre de communication ? Neutraliser un ex future adversaire ou distraire les simples d’esprit qui sont friands d’histoire creuses ?
Nous sommes convaincus, que le Chef de l’Etat élu sur la base d’un programme sensé améliorer le quotidien des millions de burkinabè, à autre chose à faire que de passer son temps à les divertir. Il est grand temps que celui-ci déroule le plan d’action de son quinquennat et surtout qu’il commence à le réaliser.
Evariste Faustin Konsimbo
Directeur de publication
A télécharger en suivant ce lien: CEDEV Juillet-Août 2016
Directeur de publication
A télécharger en suivant ce lien: CEDEV Juillet-Août 2016
Déclaration des Organisations de la société civile (OSC) sur le projet d’aménagement de la Rocade Sud –Est du boulevard des Tansoba à Ouagadougou (sur un itinéraire de 6,5km)
La
conférence de presse de ce jour porte sur la réfection du boulevard circulaire
impliquant des décisions inappropriées prises par le gouvernement.
Une décision du ministre des infrastructures sur le financement de la réfection du boulevard circulaire (longue de 6,5 km) est caractéristique de la mauvaise gestion et nécessite une dénonciation et une interpellation de la part de la société civile qui veille sur les finances publiques.
Nous estimons que cette affaire est assez grave et surtout en déphasage avec les espoirs suscités depuis l’avènement du Burkina nouveau ,nouveau, chèrement payé au prix de multiples vies humaines et de sang versé des burkinabè épris de justice sociale.
La décision est encore rattrapable, ce qui nous amène à interpeller le Président du Faso afin qu’il l’arrête purement et simplement dans l’intérêt supérieur du Peuple burkinabè qu’il a juré de servir loyalement.
Courant 2015, le gouvernement Japonais a fait un don au Burkina Faso d’un montant de 22 milliards de FCFA, destiné à la réfection du tronçon de 6,5 kms du Boulevard des Tansoba, connu sous l’appellation de Boulevard Circulaire situé entre l’échangeur de l’est et celui de Ouaga 2000.
Toutes les études de faisabilité ont été réalisées, à savoir :
-topographiques ;
-géotechniques ;
-déplacement des réseaux (ONATEL, ONEA, SONABEL etc.);
- d’impact social et environnemental.
Ces diverses études ont été financées à hauteur d’environ 500 millions de FCFA, sont actuellement au stade de validation.
il nous est revenu que lors de la rencontre sur l’étude préparatoire du projet
tenue du 7 février au 27 mars 2016 la partie burkinabè, donc le Ministère des
Infrastructures, prétextant de ce que la procédure de financement Japonaise
étant longue (selon les principes du système de coopération financière non
remboursable du Japon, le dossier devra être bouclé fin 2017), a demandé à la
partie Japonaise de
réaffecter le financement du projet pour l’aménagement de
Rocade Sud –Est du Boulevard des Tansoba à d’autres tronçon notamment :
-la section de la rocade nord ;
-voie parallèle à la rocade Sud-Est ;
-tronçon RN 6 allant de l’Hôtel Palace jusqu’à l’hôpital Blaise Compaoré ;
-tronçon allant du rond-point du 2 Octobre jusqu’au marché de Baskuy ;
-embranchement Avenue de la liberté/ Avenue Kumda Yooré ;
-route de Karpala.
En ce qui concerne le projet initial dont la réalisation était assuré gratuitement par le gouvernement japonais (l’aménagement de Rocade Sud –Est du Boulevard des Tansoba), le gouvernement Burkinabè, aurait engagé une procédure de prêt d’un montant de 20 milliards de FCFA auprès de la Banque ouest africaine de développement (BOAD).
Un accord de prêt à cet effet aurait été signé le 24 juin 2016 à Lomé entre le gouvernement burkinabè et la BOAD portant sur un aménagement partiel et non total du boulevard.
Il est évident que la requête gouvernementale de réaffectation du don vers d’autres projets par ailleurs jugée inopportune par la partie japonaise sera sans doute annulée, car selon les procédures portant sur les dons au japon, cette somme objet d’un accord gouvernemental, ne peut plus être réaffectées à d’autres projets.
En clair, si le gouvernement burkinabè introduit une demande de réaffectation du don pour la réalisation d’autres projets, le gouvernement japonais n’aura d’autre choix que d’annuler le don de 22 milliards.
La question essentielle pour nous est de savoir quel est l’intérêt d’un pays comme le Burkina Faso, déjà fortement endetté et pauvre, de refuser un don pour s’endetter ?
Le gouvernement burkinabè, à travers sa décision, a-t-il évalué les implications en matière de coopération future entre le Japon et le Burkina Faso ? Les pertes en termes d’opportunités de financement du développement de la part du Japon ont-elles été suffisamment calculées avant la prise de la décision du ministère des infrastructures ?
En tout état de cause, nous estimons que la décision du prêt BOAD, en plus d’être un très mauvais choix sur tous les plans pour le pays, vraisemblablement, n’a aucune chance d’être débloqué avant fin 2016, eu égard aux procédures en matière de financement au niveau des institutions financières.
Aussi, nous appelons le Chef de l’Etat à instruire instamment son gouvernement en particulier, le Premier Ministre, le Ministre de l’Economie, des Finances et du Développement et celui des infrastructures, d’arrêter immédiatement la procédure en cours de prêt BOAD pour la réalisation d’un projet dont le financement est acquis par don, donc gratuitement offert, et de reprendre les négociations avec le gouvernement Japonais avant que celui-ci, ne décide d’annuler le don octroyé au Peuple burkinabè. Au demeurant, si la procédure de prêt doit continuer , il convient de la réorienter vers la réhabilitation des autres tronçons ci-dessus évoqués.
Une décision du ministre des infrastructures sur le financement de la réfection du boulevard circulaire (longue de 6,5 km) est caractéristique de la mauvaise gestion et nécessite une dénonciation et une interpellation de la part de la société civile qui veille sur les finances publiques.
Nous estimons que cette affaire est assez grave et surtout en déphasage avec les espoirs suscités depuis l’avènement du Burkina nouveau ,nouveau, chèrement payé au prix de multiples vies humaines et de sang versé des burkinabè épris de justice sociale.
La décision est encore rattrapable, ce qui nous amène à interpeller le Président du Faso afin qu’il l’arrête purement et simplement dans l’intérêt supérieur du Peuple burkinabè qu’il a juré de servir loyalement.
Courant 2015, le gouvernement Japonais a fait un don au Burkina Faso d’un montant de 22 milliards de FCFA, destiné à la réfection du tronçon de 6,5 kms du Boulevard des Tansoba, connu sous l’appellation de Boulevard Circulaire situé entre l’échangeur de l’est et celui de Ouaga 2000.
Toutes les études de faisabilité ont été réalisées, à savoir :
-topographiques ;
-géotechniques ;
-déplacement des réseaux (ONATEL, ONEA, SONABEL etc.);
- d’impact social et environnemental.
Ces diverses études ont été financées à hauteur d’environ 500 millions de FCFA, sont actuellement au stade de validation.
-la section de la rocade nord ;
-voie parallèle à la rocade Sud-Est ;
-tronçon RN 6 allant de l’Hôtel Palace jusqu’à l’hôpital Blaise Compaoré ;
-tronçon allant du rond-point du 2 Octobre jusqu’au marché de Baskuy ;
-embranchement Avenue de la liberté/ Avenue Kumda Yooré ;
-route de Karpala.
En ce qui concerne le projet initial dont la réalisation était assuré gratuitement par le gouvernement japonais (l’aménagement de Rocade Sud –Est du Boulevard des Tansoba), le gouvernement Burkinabè, aurait engagé une procédure de prêt d’un montant de 20 milliards de FCFA auprès de la Banque ouest africaine de développement (BOAD).
Un accord de prêt à cet effet aurait été signé le 24 juin 2016 à Lomé entre le gouvernement burkinabè et la BOAD portant sur un aménagement partiel et non total du boulevard.
Il est évident que la requête gouvernementale de réaffectation du don vers d’autres projets par ailleurs jugée inopportune par la partie japonaise sera sans doute annulée, car selon les procédures portant sur les dons au japon, cette somme objet d’un accord gouvernemental, ne peut plus être réaffectées à d’autres projets.
En clair, si le gouvernement burkinabè introduit une demande de réaffectation du don pour la réalisation d’autres projets, le gouvernement japonais n’aura d’autre choix que d’annuler le don de 22 milliards.
La question essentielle pour nous est de savoir quel est l’intérêt d’un pays comme le Burkina Faso, déjà fortement endetté et pauvre, de refuser un don pour s’endetter ?
Le gouvernement burkinabè, à travers sa décision, a-t-il évalué les implications en matière de coopération future entre le Japon et le Burkina Faso ? Les pertes en termes d’opportunités de financement du développement de la part du Japon ont-elles été suffisamment calculées avant la prise de la décision du ministère des infrastructures ?
En tout état de cause, nous estimons que la décision du prêt BOAD, en plus d’être un très mauvais choix sur tous les plans pour le pays, vraisemblablement, n’a aucune chance d’être débloqué avant fin 2016, eu égard aux procédures en matière de financement au niveau des institutions financières.
Aussi, nous appelons le Chef de l’Etat à instruire instamment son gouvernement en particulier, le Premier Ministre, le Ministre de l’Economie, des Finances et du Développement et celui des infrastructures, d’arrêter immédiatement la procédure en cours de prêt BOAD pour la réalisation d’un projet dont le financement est acquis par don, donc gratuitement offert, et de reprendre les négociations avec le gouvernement Japonais avant que celui-ci, ne décide d’annuler le don octroyé au Peuple burkinabè. Au demeurant, si la procédure de prêt doit continuer , il convient de la réorienter vers la réhabilitation des autres tronçons ci-dessus évoqués.
Ouagadougou, le 7 juillet 2016
Ont signé
Pour le Réseau des Organisations de la Société Civile pour le Développement (RESOCIDE) : Siaka COULIBALY
Pour l’Association Cercle D’éveil (CEDEV) :
Evariste Faustin KONSIMBO